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Le projet non réalisé d’une bibiothèque dans le compus de Jussieu conçu par Rem Koolhaas en 1993 représente toutes les problématiques de la création de la nature par l’artificiel. En effet, ce projet qualifié de « métaphore avec la nature » est une promenade paysagère architecturale.
Créer une situation naturelle par le processus architectural devient l’enjeu de ce projet. Regarder l’architecture comme on regarde un paysage. La régénération de la densité dans un espace restreint, y créer un véritable boulevard urbain, comprenant toutes les caractéristiques du site pré-existant.
La volonté de Rem Koolhaas dans l’enceinte de l’université créée par Albert, est de créer une coupe géologique, un paysage ondulé par le pliage, le découpage, la superposition. Comment retranscrire par l’architecture toutes les problématiques dévoilées dans la nature créée ou inspirée dans un artificiel revandiqué. Rem Koolhaas utilise tous les thèmes définissant le paysage, l’espace contemplé et praticable, tel une promenade. L’espace intérieur devient alors le paysage alors que l’extérieur demeure un objet. Les collines créées sont alors en tension.
L’architecte exprime l’idée d’un tapis magique et social. Il est intéressant de voir toute la symbolique du tapis comme représentation du jardin originel, origine du monde, nature paradisiaque. Ce paysage verticale laisse pénétrer la ville dans le campus, se réimplante dans le projet d’Albert. Ce « Boulevard » permet aux « flâneurs baudelériens » de contempler l’espace dédié aux livres comme le romantique contemple la nature originel, sauvage.
Ce projet est réappréhendé par MVRDV dans la Villa VPRO. La complexité de rendre une pente architecture, pensée comme une situation exceptionnelle plutôt que comme une contrainte demandant l’adaptation. Cette invention motivée d’une contrainte où la pente renforce cet acte de parcours, le parcours pour contempler, admirer le paysage…urbain, naturel. L’intérêt que MVRDV porte au sol, les architectes ajustent leur projet à la terre ondulée existante.
L’idéal d’un paysage, de recréer la nature par le processus architectural paraît s’exprimer à la fois dans l’impact de la nature, du site sur la forme et le principe même d’un projet mais aussi sur la nature sublimée, mise en valeur par l’architecture ainsi créée.
– L’artificiel comme seul moyen d’exprimer le naturel
L’homme admire la nature qui le dépasse. Il tente alors d’avoir pour objectif de recréer une natrure avec ses processus artificiels. Quel est alors l’impact de la nature sur le comportement urbain, et celui de la ville sur l’épanouissement de la nature. Enfin il semble important d’exprimer les différents processus architecturaux que peut utiliser l’homme pour créer « de la nature ».
I. La Nature comme idéal
– Artificiel pour exprimer le naturel : Cosney Island selon Rem Koolhaas
– L’eden comme référence : jardin comme paradis dans l’art
– Le jardin un espace autre : Hétérotopies de Foucault
II. La Nature comme projet
– Artificiel pour exprimer le naturel : Evolution du projet de Cosney Island
– L’homme et les Parcs
– « Conversassions paysagères »: Architecture, quel rapport avec le paysage?
– Notre double : J. Dixon Hunt / Modeler la nature à l’image de l’homme
– La nature une possibiliter d’habiter l’infini : Thoreau
– Quelles traces peut laisser un paysagiste : Mortamais
– Le jardin en mouvement : Gilles Clément
– De la nature au sacré : Maîtriser pour sublimer
– La Villette par Rem Koolhaas/OMA : projet : Quand le parc devient la metaphore du gratte-ciel
III. Impact
– Bilan demi parcours
– En pleine nature : Nature face à la ville, quel comportement urbain?
– Stockholm : Ville s’adapte à la nature en la respectant
– Opéra Oslo : Composer avec la nature
– Anti-Song : dépolluer, proterger, agir sur la Nature
– Contre Nature : L’exemple de Dubaï
IV. Processus architecturaux
– Les Greens Buildings : les trois nouvelles tours de la défense/ MVRDV : Sky Village
– Habitat spatial : Terre/espace, aucune différence
– La combinaison de la technologie et de la Nature par MVRDV : Quand l’architecture construit différent paysages à la verticale
– Des solutions pour le futur : De nouvelles solutions urbaines pour vivre avec le réchauffement climatique
– Lego Tower: La nature par la technique : Organic architecture
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– La nature par la technique : Organic architecture
Clin d’oeil au projet de MVRDV /Sky Village/ qui à certainement été inspiré par le projet de BIG Lego Tower :
« Copenhagen is called The City of Towers, and the historic skyline is populated with adventurous 18th century spires and towers. Since modernism we have added only rational and functionalistic but dull and repetitive towers to the skyline, creating a public critique against high rise buildings. Can we utilize the modularity and rationality of the Danish modernistic building tradition to create a new kind of expressive architecture ? The site is laid out as a grid of 3,6 x 3,6 meter squares, creating one continuous pixelated surface. As a topographic map the surface is morphed to form a terraced landscape of towers, accommodating 40.000 M2 housing, hotel, offices, and shops. The project becomes an accumulation of individual niches and outdoor spaces forming a collective organic architecgure. A Scandinavian high rise typology incorporating the human scale, the rationality and flexibility of Danish building tradition »
BIG
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==> http://www.seiwooo.com/Project-NoIdea.htm
Cette recherche comme d’autres pose donc la question de l’homme face a la nature qu’il ne peut gérer et a laquelle il est obligé de faire face en s’adaptant et en rusant !
Cette image d’un aéroport dans la mer montre que se matérialise l’idée d’un nouveau rapport entre l’eau et le développement urbain et économique.
Ainsi pour certains le systèmes de plates formes pétrolières pour devenir une des solutions : l’agence italienne laN+ a développé son projet Microutopias autour de plusieurs porte-avions thématiques.
Dans d’autres cas des projets mêle porte avions et plates formes pétrolières qui deviendrait des espaces publics et des habitations » C’est notamment la proposition présentée par un étudiant en archi à Sydney . L’idée est qu’au lieu de lutter contre la montée des eaux avec des barrages, mieux vaudrait « jouer avec » en réutilisant, notamment, d’anciens navires ou plates-formes qui deviendraient de vrais quartiers urbains. «
Pour l’Anglais Anthony Lau la solution résiderait dans les plates-formes usagées, les vieux cargos, et les portes avions hors service, ou pourraient se déployer une bonne part de l’architecture et l’urbanisme .
– Les bandes : le site est divisé en bande parallèle (orientés d’Est en Ouest ) en principes susceptibles de recevoir les zones correspondant aux principales catégories programmatiques : jardins-thème, aires de jeu, jardins découvertes etc. pour éviter la concentration des composants programmatiques. La nature sera abordée comme un programme.
- les grilles ponctuelles ou confettis : les éléments architecturaux sociaux distribués dans le site selon certaines fréquences calculées mathématiquement à l’aide de grilles.
- Les voies d’accès et ma circulation : s’oppose le Mail orienté Nord-Sud coupant les bandes en angle droit reliant les principaux composants architecturaux. Et la promenade qui coupe les bandes de façon transversale.
- La couche finale qui est composé d’objets importants, grands et uniques répartis de façon systématique.
- Connexions et élaborations : les liens qui se font entre le tissus urbains au Sud et au Nord du Parc.

les différentes couches

les différentes couches superposées
Le parc met en scène trois différentes catégories de Nature :
- Des parties du parc où le programme lui même se fait Nature. Il s’agit d’étendue ou le végétal domine pour donner » l’image transposée » des champs
- Des écrans de végétations parallèles aux bandes forment des paysages successifs, qui joueront le rôle d’éléments scénographiques, créant une illusion de profondeur, de paysage différents sans en offrir la substance.
- Des ensembles végétaux conçus à l’échelle des éléments architecturaux majeurs du site dont ils forment le contrepoint. La forêt linéaire au sud du canal de l’Ourcq et la forêt circulaire au centre du parc se répondent dialectiquement : du naturel à l’artificiel, du massif au creux . Cette opposition donne tout l’éventail des variations possibles sur le thème » image de la forêt « .
Partant du principes de l’utile au service de l’esthétique, le paysage devra être conçu comme la somme des aménagements infrastructurels nécessairement impliqués.
OMA n’a pas cherché à produire un » paysage design » ils ont tout fait pour » fournir une trame susceptible d’inscrire à l’infini d’autres signifiés, d’autres extensions ou intentions » leur stratégie visait » à conférer au simple la dimension de l’aventure »
Le parc est envisagé comme un gratte ciel, » les bandes qui traversent le site sont comparables aux étages des tours ; chaque programme étant différent et autonome, mais modifié par la proximité des autres. La stabilité est alors offerte par les éléments naturels, les rangés d’arbres et la forêt circulaire dont la croissance seule assure l’instabilité « .
Source OMA – REM KOOLHAAS/ Jacques Lucan / 1990
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–La nature comme projet: maîtriser pour sublimer
Contrairement à ce que déclare Gilles Clément au sujet de la Nature qu’il faut laisser libre, le jardin Zen sec est statique et épuré. La seule Nature présente est minérale et non plus végétale. Il pose la question de la maitrise par l’Homme sur la Nature pour la sublimer.
Les plus célèbres jardins Zen se situent au Japon et le plus connu d’entre-eux est, le jardin de pierre du temple Ryoanji à Kyoto qui fut aménagé en 1499 et qui est simplement composé de pierres moussues (seule végétal autorisé) au nombre et au rythme de sept, cinq, trois disposées sur du sable blanc harmonieusement ratissé.
Ces rochers représentent symboliquement les « Iles dans la grande mer », « les sommets de montagne dans la mer de nuage » ou « la tigresse traversant un lac avec ses petits » sinon « les seize Rakkan (Arharts ou moines bouddhistes) déambulant et méditant » suivant l’endroit où l’on se place pour observer ou méditer.
La tradition populaire affirme à ce sujet qu’il existe en fait seize pierres et non quinze car une des pierres de la composition demeure toujours invisible et ceci quel que soit l’endroit où on se place. C’est seulement quand on atteint l’Eveil spirituel grâce à la méditation du Zen que l’on peut voir avec notre esprit la dernière pierre, invisible à l’oeil.